TEXTES & AUTRES

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 (et autres complicités artistiques)


Gerasimos Pylarinos 
(montage vidéo)   
Musicien, compositeur, guitariste



"Night with a few stars" 
composition for guitar by Gerasimos Pylarinos 
with paintings of Elsa Gurrieri 

Sheet music available on







D'après ''N'être au monde'' Huile sur toile- 30x40 - 2017
collection particulière


 
"D’abord il faut partir de la nuit de l’œuvre, se réfugier dans cette zone d’ombre qui est comme un accueil, une aire de repos, mais douée d’inquiétude, doublée d’une sourde angoisse. Il faut éprouver le retrait du langage dans un silence d’obsidienne, sentir la perte des couleurs où paraissent s’abolir les significations du jour, où les chemins du songe s’enfoncent dans la lourde étrangeté des ténèbres, où la densité des choses est telle que tout se confond en une teinte unique, celle d’un néant originaire non encore parvenu aux premiers mots d’une phrase. Pas même un balbutiement. Seulement une attente longue, un ennui s’abreuvant à sa propre source, une cécité qui ferme les yeux à la beauté du monde. Ici, dans cette primitivité confusionnelle, on est ramenés à la pesanteur de la terre, de la terre, à l'empreinte grasse du limon, au resserrement de la glaise autour des tiges séculaires des racines..."
Voir l'article complet : Ciel de profusion par Blanc Seing

Blanc-Seing janvier - 2018 




EXPOSITION "AU-DELÀ" 
Eglise Saint Pancrace de Bans, Givors 
"Les ombres lumineuses d'Elsa Gurrieri"

"Je referme le livre de Virginia Woolf "VERS LE PHARE" Le père et ses enfants ont rejoint le phare et Lily Briscoe termine enfin son tableau. Mon regard se porte à nouveau vers les œuvres d'Elsa Gurrieri, ici aussi, le père (l'artiste Salvatore Gurrieri) a rejoint le phare, la maison de lumière (lighthouse), c'était en 2003 et Elsa a repris les pinceaux, courageusement avec passion et détermination. 

Après avoir vu l'exposition au Centre Culturel d'Ecully en 2015, puis à la Galerie 48 en 2016, j'ai acquis l'intime conviction qu'elle avait enfin trouvé son chemin, un chemin qu'elle trace contre vents et marrées. Sa palette s'affirme, elle s'éloigne un peu de l'Italie paternelle, tout en gardant en mémoire les leçons des Florentins et Vénitiens.

J'entends désormais résonner une musique qui semble venir de l'Est, des échos un peu plus sombres, plus profonds. Le vent souffle, les arbres se tordent et néanmoins résistent.

Le peintre, en chef d’orchestre attentif, capte les rythmes des différents éléments constitutifs du paysage : terre, eau et air…puis les redistribue sur la toile. C’est le ciel de Titien traversé par la bourrasque de Kokoschka. La couleur bouscule les lignes tout en consolidant les formes. Ce sont des verts, des bleus, des ocres mordorés, des gris cendrés, nacrés… Des petits coups de pinceaux jaune citron viennent, parfois, éclairer, de façon inattendue, j’allais dire inespérée, les reliefs assombris, recomposés par l’orage….. Une boue étincelante, une herbe drue vient affleurer le ciel. La terre se soulève pour tenter de se rapprocher de l’azur… Un cours d’eau irrigue parfois le sol, fait miroiter les nuages et danser l’univers. On devine des rivières souterraines – et, si on tend bien l’oreille, on entend les grondements d’un flot impatient. Et puis l’arbre, toujours l’arbre, ce guide fidèle qui nous empêche de nous perdre dans la tourmente. Il puise son énergie dans cette terre si riche en couleurs et en matières. Il lui parle, il nous parle, il se penche même, parfois, vers nous lorsque le vent cherche vainement à l’arracher, parvenant seulement à l’ébouriffer. L’artiste puise dans cette terre toute son énergie, elle trempe son pinceau dans ce limon qu’elle transfigure sur la toile. La toile, ce miroir qu’elle nous tend ! Pour un peu, on pourrait perdre pied, tellement on est pris de vertige en regardant son travail. Les secousses telluriques qui traversent son œuvre sont génératrices de sons se transformant en formes et couleurs, le talent du peintre consiste à garder le cap et trouver le juste équilibre ! Elsa Gurrieri parvient à maîtriser cette immense symphonie qui la traverse, et ce, pour notre plus grand plaisir."

Elisabeth Hamon – 2017





EXPOSITION PERSONNELLE 
"IMMERSION"
Galerie L'OuJoPo 2011
"Les grands ombrages" 


"Les grands ombrages" - Huile sur toile - 80x80 - 2010
"Les grands ombrages" - Huile sur toile - 80x80 - 2010
"Arbres sombres alignés tels des fantômes légèrement menaçants entre lesquels fuse un peu de lumière, rayons pâles qui s’infiltrent et rythment la toile. La sève circule sûrement mais doucement, sans bruit. Mais si on tend bien l’oreille, on perçoit le battement du cœur de la terre qui monte à travers les racines et se propage avec ferveur vers les branches. Pour un peu, un arbuste profiterait d’un moment d’inattention pour quitter la lisière et s’échapper, sortir de l’ombre et tracer son propre chemin…"



Elisabeth Hamon – 2011



"Le maître"
"Le maître" - Huile sur toile - 80x80 - 2010 collection particulière
"Étonnants, ces arbres, pareils à des guerriers silencieux qui avancent, élancés et touffus, dans une clarté mauve et paisible, lointaine et proche à la fois. On ne sait s’ils viennent à nous ou s’ils nous précédent en vigiles bienveillants. Un tracé sans espérance illusoire, rien que la vie mais la vie dans sa juste plénitude."

Elisabeth Hamon – 2011




                          

EXPOSITION "NON-LIEUX"  

Galerie L'Oujopo 2013/2014

" Libre, fumant, monté de brumes violettes, 
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur

Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,

Des lichens de soleil et des morves d’azur "

Le bateau ivre / Arthur Rimbaud

"Des petits formats habités par une poésie dense, précise, concise : "Et le chaud, le vent..", "Laissez éclater la nuit"… Mais aussi de grandes toiles dans lequel l’artiste démontre une belle maîtrise de sa gestuelle picturale, comme dans "Maelstrom III "... Oui, Maelstrom, Météore, Tempête et Passion… mais Rigueur.  Maintenant face à "Plain-chant", on reste sans voix "

Elisabeth Hamon - 2013



EXPOSITION PERSONNELLE 

M.J.C du Vieux Lyon




"Elsa Gurrieri naît à Lyon en 1974, Fille du peintre Salvatore Gurrieri (1937-2003), elle reçoit sa première formation à la maison. Après le décès de so
n père Elsa se tourne vers la peinture comme moyen de dépasser l’apparence et d’appréhender la vérité qui réside au-delà de la forme. Elsa se sert de la peinture pour faire éclore la vérité cachée à l’intérieur d’elle-même. Ce désir de connaissance transparaît dans ce tourment intérieur que nous pouvons déceler dans les nodosités de quelques arbres dépouillés qui émergent puissamment du sol pour aller vers le haut à la recherche de la liberté.  Elsa se tourne vers la nature comme sa véritable maîtresse, et en particulier, choisit l’arbre qui, étant la forme suprême de la création, est le plus proche de l’homme. Dans les tableaux d’Elsa Gurrieri les arbres sont courbés par le vent de la recherche,  le tourment spirituel, les souvenirs du passé et par un futur différent... Transmettre ce dialogue entre angoisse et espérance dans l’attente d’une aube nouvelle"

Vittorio Emmanuele Dimauro - 2011





Présentation de mon travail
Frottements répétés du pinceau à la toile, crissement ambigu du crayon, déchirure, 
éclaboussements féconds, espace nu, espace temps, silences, vision,    métaphores palpables. Travailler de manière intuitive et prendre soin de ne pas maîtriser totalement l’émotion qui guidera le geste. Respecter la spontanéité et la nature primaire de l’instant.Tracer, écrire, chercher l’équilibre dans l’abstraction de la matière. 
Rester à l’écoute du vide, du silence pour en faire jaillir la substance, l’image poétique, l’impression unique de cet instant. Mes obsessions : La lumière, la nuit, les racines, les liens, les nervures, la tension, le mystère, le temps

Elsa Gurrieri - 2005


La peinture, une histoire de famille   ... Famille d’arbres. Peindre la forêt est un moyen de représenter la capacité régénératrice de la nature et la dimension de l’inconnu. Sous l’aspect d’un lieu obscur et solitaire, l’apparition de la lumière en symbole de l’accès à l’initiation spirituelle. Interpréter la forêt comme un lieu sacré, une image symbolique des peurs les plus profondes de l’inconscient. L’arbre, ici,  est un lien entre le ciel et la terre, la lutte entre les ténèbres et la lumière, la recherche de la liberté... 

Elsa Gurrieri - 2010



S'ouvrir sur l'infini des paysages, pénétrer dans l'intimité d'un territoire inconnu, grimper à l'assaut des nuages sur les landes solitaires, s'enivrer d'humus et de vent d'herbe sous le tumulte des ciels contrastés, peindre l'émotion du silence qui les traverse.                  

Elsa Gurrieri - 2016



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